Sophia Wildmore

_____________________________________________Votre identité :

Nom : Wildmore
Prénom : Sophia
Surnom : Sophia n'aime pas spécialement les surnoms. Elle accepte cependant qu'on l'appelle So ou Soph. Toutefois, le premier qui l'appelle Soso risque de finir à l'hôpital.
Age : 34 ans
Date de naissance : 02 Janvier 2057
Situation Professionnelle : Sophia est spécialiste en gestion de crise attachée au département de la sécurité intérieure. En somme, son rôle consiste à surveiller les événements exceptionnels, qu'ils soient météorologiques, politiques ou autres, à organiser des plans d'action en cas d'urgence, à prévoir et à réguler les mouvements de masse potentiellement dangereux, et à préserver la sécurité du royaume. La jeune femme occupe ce poste depuis 5 ans déjà et est actuellement à la tête d'une équipe d'une vingtaine de personnes et les excellents résultats qu'elle obtient lui assurent un avancement rapide.

______________________On me voit au fil du temps comme :

Description physique : Sophia est une belle femme, à l'allure élégante et assurée. Relativement grande, sa taille reste tout de même dans la norme et elle peut se permettre de porter des talons sans aucun complexe. Sa silhouette est harmonieuse, élancée et lui permet de porter toutes sortes de vêtements. Son visage reflète ses lointaines origines galloises. Ses cheveux sont bruns, lisses et s'accordent à merveille avec ses yeux.

Son aspect général inspire à la fois l'envie et le respect. Son attitude et sa posture trahissent ses origines sociales huppées, ainsi que les années de danse classique qu'elle a dû pratiquer petite. Son accoutrement est étudié jusqu'au moindre détail. Perfectionniste, elle n'aime pas sortir sans être parfaite. On lui a toujours appris l'importance de l'apparence et le pouvoir du paraître. Aujourd'hui, elle s'en sert comme arme.

Caractère :
Aux premiers abords, Sophia ne laisse pas les inconnus indifférents. La jeune femme connait les codes fondamentaux régissant les relations humaines et, alliée à son charisme et son magnétisme, son aisance à évoluer en société fait d'elle une femme du monde hors paire. Ces qualités sont des atouts indéniables dans sa vie mondaine autant que professionnelle. Elle veille toujours à se montrer agréable, drôle et diplomate. L'image qu'elle renvoie frise une telle perfection qu'elle aurait tendance à paraître inaccessible, miroir d'un idéal atteignable. Cependant, lorsqu'elle sort de l'univers mondain pour se fondre dans l'anonymat, elle adopte avec une certaine jouissance des habitudes plus "rustres", s'adonnant aux bassesses d'un monde dont on lui avait toujours déconseillé l'accès. Ce contraste entre ses personnages public et privé n'est qu'un exemple parmi d'autre des contradictions qui composent le caractère de Sophia.

La jeune femme est, en surface, aussi lisse que de la glace. Son parcours sans faute inspire l'admiration. Elle apparaît comme une femme courageuse, battante, brillante et professionnelle. Un véritable atout pour le royaume. Cette apparence, Sophia la soigne avec moult précautions, cachant sous une biographie publique sans accrocs de nombreux secrets plus ou moins inavouables, et un tempérament bien plus instable et torturé que celui présenté dans la version officielle. Pourquoi cet acharnement à cacher ses failles et à paraître aussi parfaite que possible? Probablement est-ce une question de fierté, d'orgueil, de manque de confiance dans les autres. En effet, Sophia est d'une redoutable méfiance. Excepté les rares moments ou elle accepte de baisser sa garde, la jeune femme préfère la solitude et l'indépendance aux relations trop proches et dangereuses, se fiant au crédo "Mieux vaut seul que mal accompagné." Cependant, ceux qui atteignent son estime et son cœur seront récompensés par la loyauté de la jeune femme. Avant, il faudra toutefois passer par une sélection impitoyable, au risque de se faire renvoyer froidement à la case départ. Une main de fer glacé dans un gant de velours. Il lui arrive de vouloir se confier à quelqu'un ou dire leurs quatres vérités à d'autres afin de relâcher la pression. Cependant, à la franchise, Sophia préfère utiliser certains moyens subsidiaires.

La jeune femme a en effet toujours eu peur de s'engager, que ce soit dans une relation ou dans un conflit, craignant principalement l'échec. Elle a donc passé sa vie à contourner les difficultés, de façon calculée et méthodique et à reporter les moments incontournables d'affrontement au plus tard, préférant détourner son attention des sujets sensibles en la reportant sur le travail ou certains vices. On ne peut toutefois pas dire que Sophia soit une lâche. Elle peut en effet faire preuve d'un courage démesuré quand il s'agit de venir au secours de quelqu'un, qu'il s'agisse d'un inconnu ou de son ami le plus proche. Cependant, elle ne pourrait se résoudre à se jeter dans le vide sans étudier la situation pour améliorer son confort personnel. Sophia aime en effet contrôler chaque situation, être consciente et responsable de chaque détail. Elle n'est pas non plus une dépravée. Quand elle retombe dans l'anonymat pour aller se détendre dans un bar, elle le fait toujours avec classe et élégance. Il lui arrive parfois de se montrer sarcastique, voire cynique, mais elle le fait toujours dans les règles de l'art de la répartie. On ne change pas sa nature aussi facilement.

Goûts : Décrire les goûts de Sophia de façon exhaustive est un exercice très difficile, d'une part parce qu'il faudrait dresser une liste très longue et d'autre part parce qu'ils changent au gré de ses humeurs. La jeune femme conserve tout de même un goût constant pour l'esthétisme. Elle aime être entouré par la beauté et fait donc particulièrement attention à sa décoration, à ses vêtements, et à tout ce qui compose le décor de son quotidien. Sophia est également une grande mélomane. Elle ne pourrait pas vivre sans musique, et les albums qu'elle écoute à longueur de journée constituent, comme elle aime le dire, la BO de sa vie. La jeune femme a une petite préférence pour les sonorités douces comme le pop-rock, le jazz, le classique même si elle prend beaucoup de plaisir à se déchaîner sur du bon vieux rock, en dansant toute seule en sous-vêtements dans son salon. Sophia aime la bonne cuisine, raffinée mais pas extravagante. La jeune femme aime l'adrénaline, toute proportion gardée. Du moment qu'elle reste maître de la situation. Elle aime les défis, qu'ils soient professionnels ou autre et c'est d'ailleurs la principale motivation qui l'a poussée à accepter son poste. Sophia est à l'origine très curieuse. Cependant, sa curiosité a été étouffée sous une éducation visant à annihiler toutes ses envies de voyages et même de savoir, particulièrement concernant les politiques ancestrales. Il n'empêche qu'elle prend du plaisir à apprendre de nouvelles notions. La jeune femme porte une certaine importance aux valeurs des personnes qu'elle côtoie, et ce n'est pas un hasard si elle est aussi exigeante, en amitié comme en amour.

_____________Ce que l'on sait lorsqu'on s'intéresse à moi :

Mon Histoire :

Janvier 2091
- Voilà votre rapport. Désirez-vous un café?
- Non merci. Mettez-moi au courant dès qu'il y a du nouveau.
- Je n'y manquerais pas. Passez une bonne soirée.

Sophia regarda sa jeune stagiaire s'éloigner après s'être confondue en révérences et arabesques verbales. C'était ainsi que tout le monde la traitait. Avec une insupportable déférence, et des pirouettes protocolaires. La franchise n'était pas un langage courant dans son milieu. Elle soupira avant de se remettre au travail. Après avoir brièvement feuilleté le rapport, elle décrocha son téléphone et composa un numéro. Tout en écoutant la tonalité résonner, elle se demanda depuis quand sa vie était aussi lassante, monotone, réglée, doucereuse, hypocrite, fausse. Elle se rendit compte avec un mélange d'effroi et de désolation que cela avait toujours été le cas.

Mars 2059
- Attend chérie, écoute.... Sophia, république?
- Machine à fric!
rires - des mots, des maux..
- Démocratie!

La petite Sophia, deux ans, était morte de rire sur sa chaise haute et regardait son père avec de grands yeux brillants. Certes, elle ne trouvait pas ces slogans royalistes particulièrement drôles, n'étant de surcroit pas assez âgée pour comprendre la subtilité orthographie du dernier, mais elle savait que ça plaisait à ses parents, que ça les rendait heureux, fiers, hilares parfois. Alors elle riait. Cette scène paraitrait pathétique à n'importe quel observateur extérieur, mais c'est dans cette ambiance qu'elle avait été élevée. Formatage diront certains, éducation prétendront d'autres.

// Sophia était une gamine de la haute société. Et, à quelques nuances près, elle a partagé l'histoire de sa jeunesse avec toutes les gamines de la haute société depuis des millénaires. Les ingrédients de celle-ci? Faste, ennui, étiquette, frustration. La famille Norton est célèbre dans tout le royaume. Elle fait partie de l'histoire et du paysage de Manhattan. Tout d'abord, qui ne connait pas Norton Biopharma, le leader du marché pharmaceutique qui même après sa revente a conservé le nom de famille de son fondateur? Le patronyme Norton n'évoque toutefois pas que la réussite économique d'une firme milliardaire. Il est un symbole en lui même, un symbole de révolution. William Norton, le père de Sophia, a combattu au sein du MML pour l'instauration de la monarchie. Depuis, les Norton entretiennent de très fortes relations avec la famille au pouvoir. Et bien évidemment, le patriarche a tenu à faire passer ses valeurs à ses enfants. Alona, Sophia et Jeremy ont été élevé dans l'optique de devenir de parfaits sujets de sa majesté. Mission plutôt réussie, cela dit. Ce "bourrage de crâne" s'est atténué dès que sa sœur est devenue future reine et mère des futurs hériter du trône. Dès lors, Sophia a été éclipsée par sa brillance, son rayonnement. On ne peut pas dire qu'elle en ait énormément souffert. Elle était heureuse qu'on lui foute enfin la paix.//

***

Janvier 2091
- Allo Jackson? C'est Sophia. Le groupe de jeunes a été intercepté à deux kilomètres au delà de la frontière. Les agents sur place vont les ramener au poste ... non, transmet ça à McDale toi-même, j'ai franchement pas besoin d'entendre sa voix ce soir ... Bonne nuit, Jackson.

La jeune femme raccrocha le combiné. Le commun des mortels l'ignorait, mais elle était l'un des fonctionnaires les plus influents du royaume. Une femme de l'ombre au rôle crucial. Pourtant, elle était persuadée de ne pas être sensiblement plus intelligente qu'une autre. Elle était brillante, certes, mais pas exceptionnelle. Malgré les dires de son entourage, elle restait convaincue que c'étaient ses relations plus que ses capacités qui l'avaient propulsée au pouvoir, et cela la dérangeait fortement. Elle avait souvent l'impression de ne pas mériter sa place.

Mars 2083

- ... Un poste à la sécurité intérieure? Tu rigoles!
- Tu le mérites, Sophia.
- Je ne peux pas... Alona, sérieusement!
- Accepte. Je ne vais pas te laisser faire la plus grosse bêtise de ta vie!

Sophia accepta. Ce simple oui la liait désormais corps et âme au royaume, à l'avenir dont son père rêvait pour elle. Cependant, elle ne se préoccupait pas encore de l'aspect politique de son geste. Ce boulot l'intéressait, certes, mais elle ne le faisait pas pour protéger un système auquel elle croyait. Il l'attirait pour l'adrénaline. En effet, Sophia était allergique à la politique. Les discours sans fin de William l'avaient dégoûtée de façon pratiquement irréversible. Il n'empêche qu'elle avait accepté ce job, presque sans se poser de question. Si elle avait eu à faire ce choix aujourd'hui, elle y aurait probablement repensé à deux fois.

// 2083. C'était une époque douce et facile. Si légère par rapport aux lendemains qui l'attendaient. Sophia venait de sortir de la faculté, un doctorat en psychologie sociale à la main et une alliance au doigt. Elle ne se posait pas de questions. Elle ne retournerait cependant à cette époque pour rien au monde. En y repensant, elle n'était pas heureuse. Elle agissait de façon robotique, croyant déblayer son propre chemin alors qu'elle marchait le long d'une ligne que l'on avait déjà tracé pour elle. C'était il y a 8 ans seulement. Pourtant, de cette époque superficiellement faste, la jeune femme n'a conservé que son joli diplôme, et sa carrière. Du reste, il n'en reste que des souvenirs biaisés et amers.//

***

Janvier 2091
- Voilà votre café!
- .. J'ai dit à votre collègue que je n'en voulais pas. Gardez-le, ou donnez le au gardien, il a des cernes plus creusées que les gorges du grand Canyon...
- Désolé, Alona m'avait dit que.. j'ai du mal comprendre. Je suis navrée.

Devant le visage décomposé de Sophia, la seconde stagiaire se confondit en excuses avant de déguerpir en marche arrière. Si son esprit n'avait pas été occupé, la jeune femme aurait probablement trouvé sa démarche confuse délicieusement ridicule. A ce propos, ce n'était pas ce stupide café qui l'avait perturbée. C'était Alona. L'employée portait le même nom que sa défunte sœur. Alona était morte depuis longtemps à présent, mais Sophia n'avait toujours pas réussi à faire son deuil. Bien qu'elle prétendait faire face devant ses proches, se refusant de craquer pour mieux les soutenir, la mort de sa sœur était une plaie ouverte sur laquelle elle devait constamment exercer une pression. Elle savait cependant que cette parade n'allait pas la mener loin, mais préférait se noyer dans d'autres occupations et détourner son attention de ce drame.

Octobre 2088
- Tu vas bien?
- Oui, je vais bien. Tais-toi, et bois.

Sophia s'enfila son shot de tequila. Elle n'arrivait même pas à pleurer, ni à ressentir quelque émotion que ce soit. Elle était anesthésiée, immunisée. Contre les drames, contre le bonheur. Elle n'arrivait presque plus à toucher l'ivresse que lui procuraient habituellement l'alcool et le sexe. Elle était vide, rongée par l'absence. Elle était morte à l'intérieur.

// Les épreuves forgent le caractère. Le sien en avait fait les frais. En l'espace d'un lustre, la jeune femme avait changé du tout au tout. D'insouciante jeune femme, elle était passé au stade d'adulte, froide, blasée et sarcastique. La mort de son mari, cinq ans auparavant, dans un accident de voiture l'avait bouleversée. En gardant son nom de famille, elle avait tenté de lui rendre hommage. Cependant, elle se rendit rapidement compte que ce détail administratif l'empêcherait de faire son deuil. Peu importe, celui-ci aurait été rapidement éclipsé par un second décès. Celui de sa sœur. Sa mort n'avait pas été violente. Elle aurait préféré qu'elle le soit. Rester des heures à son chevet à la voir partir dans la souffrance l'avait particulièrement affectée. Elle savait qu'elle ne la reverrait pas. Qu'elle ne sentirait plus son odeur, qu'elle n'entendrait plus le son de sa voix. Elle ne croyait pas de paradis, et cela rendait son chagrin encore plus insurmontable. //

***

Janvier 2091
Sophia avait envie de penser à autre chose. Elle attrapa l'appareil photo numérique qui traînait sur son bureau et repassa en revue les derniers clichés enregistrés. Pour la première fois depuis bien longtemps, les paysages et les autoportraits ratés ne monopolisaient pas sa carte mémoire. Non, ses photos figuraient de véritables souvenirs. Elle, et un homme. Célibataire endurcie et adepte des coups d'un soir, elle ne l'avait pas vu venir. Absolument pas. Au fur et à mesure qu'elle voyait les prises de vue défiler, elle sentait une chaleur euphorique l'envahir, mêlée à une sorte d'agréable gène. Elle se surprit en train de sourire avant de se donner une bonne claque mentale. Elle avait l'air d'une gamine de 17 ans. C'était ridicule.

Décembre 2090
- Sarah, je suis officiellement hors du marché des célibataires...
- Toi? Tu déconnes...!
- Le pire c'est que c'est pas le cas.

Sophia explosa de rire. Cela lui faisait du bien. Elle se sentait heureuse, épanouie, à nouveau vivante. La jeune femme n'avait pas connu de véritables relations depuis la mort de son mari, cinq ans auparavant. Les hommes, elle en avait vu défiler dans son lit. Mais son cœur était toujours resté impassible face à leurs charmes. Elle n'avait pas confiance en eux, ni confiance en elle. Elle n'avait pas envie de risquer de s'engager. Toutefois, les derniers événements avait changé la donne. Elle sentait à présent prête à oser.

// Ces changements aussi brutaux qu'inattendus n'étaient pas fortuits. Ils avaient une raison. Alexander Grey. Il avait fallu qu'elle reste coincée pendant quatre heures dans l'ascenseur de l'Empire State Building avec un homme pour se décider à baisser sa garde, et elle ne le regrettait pas. Leur rencontre fut tout sauf banale, et les conditions de cette dernière avaient probablement participé au "charme" du moment. La discussion avait vite été amorcée, et le courant était immédiatement passé. D'ordinaire claustrophobe, la jeune femme n'avait pas vu le temps défiler et fut presque déçue de voir les pompiers débarquer. Ils se sont revu, ils se sont plu, et ils ont décidé d'entamer une relation. Alex et Sophia forment aujourd'hui un véritable couple mais cette rencontre n'a pas eu d'incidence que sur la vie sentimentale de la jeune femme. Au fil de leurs discussions, ce dernier lui a fait part d'une vision inédite sur la société, sur le vrai sens du bonheur et de la liberté. Après de nombreuses heures de réflexion, de débats, de lectures, le doute s'était installé dans son esprit. Depuis, se rendre au travail la perturbe de plus en plus. Les questions qu'elle se pose sur le bien fondé du système, et de toutes les actions qu'on lui avait fait mener jusque là, parfois au détriment de la liberté du peuple la tourmentent davantage chaque jour. //

***

Janvier 2091
La jeune femme reposa son appareil photo et jeta un ultime regard sur la pendule. Il était presque deux heures du matin. Elle se leva de sa chaise de bureau, commanda l'éteinte des lumières puis rejoint le sofa au design épuré, de l'autre côté de son bureau. Elle laissa ses talons glisser sur ses collants de nylon avant qu'ils atteignent le sol, puis s'allongea et tenta de trouver le sommeil, malgré la tourmente qui bousculait continuellement son esprit.

Mes Relations :

Alexander Grey: "Alex.. c'est difficile de parler de lui. Difficile et tellement facile à la fois. Il a réussi là où tant d'autres hommes ont échoué. Il m'a troublée, m'a intriguée. Il a égayé mon intérêt, ma curiosité, sans m'écraser sous des compliments mielleux et exagérés comme le font les autres, ces dragueurs minables et repoussants. Il ne m'a pas draguée, il m'a séduite. J'avoue avoir été déstabilisée, au point de désamorcer tous mes mécanismes de défense. Peut-être m'en mordrais-je les doigts un jour prochain... De toute façon, maintenant que je suis impliquée, il est trop tard pour faire marche arrière. Est-ce de l'amour? Je crois qu'il est trop tôt pour le dire. Du désir, oui, certainement. "
Jeremy Norton: "Jeremy est mon frère, il ne me reste que lui. Je l'aime plus que tout, bien évidemment. Mais il reste mon petit frère, et j'ai toujours eu envie de le protéger. De ce fait, je préfère ne pas l'encombrer avec mes problèmes et le surveiller de loin. Je crois qu'il a la même vision des choses que moi, ce qui fait que nous n'allons pas naturellement l'un vers l'autre. Nous avions tous deux tendance à nous tourner vers Alona en cas de problèmes, et la mort de cette dernière n'a pas énormément altéré nos relations. Peut-être un jour apprendrons-nous à nous connaître mieux.. Cependant, je serais toujours là pour lui."
Tyler O'Connell: "Mon beau frère est un homme fondamentalement bon, j'en suis persuadée. Cependant, je ne suis plus aussi sûr de partager les valeurs qu'il défend et ce doute porte une grave atteinte à nos relations. Comment pouvons-nous rester proches si nous regardons dans des directions radicalement différentes? Cette situation m'embarrasse fortement. Je n'ai pas envie de le blesser car je sais qu'il croit agir pour le mieux. Je le croyais aussi. Je n'en suis plus aussi sûre. Je préfère toutefois me taire, du moins tant que le doute règne encore dans mon esprit. Ma gène m'oblige à m'éloigner et même si cela me peine, il me semble que c'est l'attitude la plus intelligente à adopter."
Sarah Taylor: "Sarah est une de mes amies, si ce n'est mon amie la plus fidèle. Nous avons toujours été complémentaires. Différentes, mais complémentaires. C'est ce qui a fait le succès de notre amitié. Bien évidemment, les temps ont changé et nous ne sommes plus les étudiantes inséparables que nous étions autrefois. Toutefois, je sais que nous pourrons toujours compter l'une sur l'autre. Elle l'ignore probablement, mais je meurs d'envie de lui parler de ce qui me tourmente. Cependant, je me retiens afin d'éviter de la mettre dans une situation inconfortable vis à vis de son travail. Peut-être réussira-t-elle à le deviner. Elle est la seule à pouvoir lire dans mon regard. La seule avec Alona."
John McDale: "John McDale.. ne vous avisez pas de prononcer son nom devant moi lorsque je suis énervée, sinon, la situation risque de dégénérer. Cet homme pédant m'horripile au plus haut point. Certes, il est brillant, presque aussi brillant que moi. Mais son talent n'explique pas son comportement exécrable et misogyne. Cet homme me fait complètement perdre mon sang froid et nous nous clashons régulièrement. Cependant, je suis bien obligée de collaborer avec lui. Pour le bien du peuple."
La famille royale: Sophia connait bien évidemment tous les membres de la famille royale, et entretient avec eux des liens relativement proches.
Fonctionnaires du royaume: Occupant un poste à haute responsabilité depuis un certain nombre d'années, la réputation de Sophia la précède dans la majorité des succursales du royaume.

Ce que vous pensez du roi : Sophia a toujours été proche de Tyler O'Connell. Ils ont évolué dans le même milieu, partagé les même valeurs, côtoyé les même personnalités. Ils viennent du même monde. Mais Sophia est-elle faite pour ce monde? C'est ce qu'elle avait toujours cru, vouant au roi une confiance aveugle. Aujourd'hui, Alexander Grey a réussi à semer le doute dans l'esprit de la jeune femme qui se pose de plus en plus de questions concernant le bien fondé d'un tel système sociétaire. Bien évidemment, elle cache ses interrogations à son entourage. Cependant, elle plus de mal que d'habitude à prétendre que tout va bien et préfère prendre quelques distances avec la famille royale.

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